Freddy Bouchez, 3e effectif pour le Parlement wallon à Soignies

58 ans, assistant social, militant associatif et syndical, 3e candidat effectif indépendant pour le Parlement de la Région Wallonne sur la liste PTB-Gauche d’Ouverture (Arrondissement de Soignies)

J’ai défendu pendant plusieurs années les travailleurs sans emploi soumis aux mesures d’activation de leurs allocations. La dégressivité des allocations de chômage, la limitation dans le temps des allocations d’insertion, le contrôle de disponibilité, la transmission systématique d’infos du FOREM vers l’ONEM, ne créent aucun emploi. Toutes ces mesures humilient les travailleurs(ses) sans emploi et augmentent la pauvreté. Elles doivent disparaître car elles participent à la destruction de la Sécurité Sociale et à la précarisation du marché de l’emploi. Les patrons se frottent les mains car ils peuvent ainsi multiplier les contrats intérimaires, à durée déterminée ou à temps partiels. Vu la pression exercée sur eux, les sans emploi n’ont d’autre choix que d’accepter ces conditions de travail au rabais. Je me sens interpellé par des décisions politiques qui imposent à des services publics comme l’ONEM et le FOREM de jouer un rôle aussi répressif. Ce sont des politiques d’exclusion et non d’insertion qui permettent au patronat de faire pression sur les conditions de travail et de salaire de tous les travailleurs et toutes les travailleuses.

Pour résoudre la question du chômage, avec PTB-Gauche d’Ouverture, revendiquons la création d’emplois publics de qualité, accessibles à toutes et tous, dans des activités socialement et écologiquement utiles. Mobilisons-nous pour la réduction du temps de travail à 32 heures/semaine, sans perte de salaire ni augmentation de la flexibilité, avec embauches compensatoires.

Ces dernières années, les syndicats, de nombreuses associations ont mené des luttes, en proposant des alternatives pour faire payer la crise aux riches. En prenant l’argent là où il est, il y a moyen de financer des politiques sociales, économiques et écologiques qui correspondent aux besoins de la collectivité. Impôt plus progressif (en rétablissant des tranches qui feraient contribuer davantage les très gros revenus), lutte plus efficace contre la fraude fiscale, suppression des intérêts notionnels, impôt sur les grosses fortunes, sont une partie des solutions avancées par tous ces mouvements sociaux pour résoudre les problèmes. On peut aussi combattre la crise financière en revendiquant la nationalisation du secteur bancaire. C’est une condition minimale si l’on souhaite un développement économique au service des besoins de l’ensemble de la population et non plus au seul service des intérêts privés et de ceux des actionnaires.

Que nous a répondu le PS ? Il a pris la tête d’un gouvernement qui a continué à démanteler les droits aux pensions et prépensions, aux allocations de chômage, qui a poursuivi la destruction des services publics et la précarisation du marché de l’emploi, qui a rendu la vie encore plus dure aux étrangers, y compris aux Européens.

Il faut bien le constater, nous n’avons plus de relais politique à gauche et il faut en reconstruire un. ECOLO n’est pas la solution et tout comme le PS, il a voté le traité budgétaire européen qui coule dans le marbre les politiques d’austérité qui appauvrissent l’ensemble de la population. Le premier mai 2012, la FGTB de Charleroi lançait un appel pour la construction d’une alternative à gauche du PS et d’ECOLO. Bien entendu, ce n’est pas un plaidoyer pour que les syndicats se transforment en parti politique mais plutôt une invitation à ce que tous les militants politiques, syndicaux et associatifs de gauche, s’unissent dans la perspective de construire un nouveau parti capable de donner un débouché politique 100% anticapitaliste à nos luttes.

PTB-GO constitue une première concrétisation d’un rassemblement politique à la gauche du PS et d’ECOLO qui est crédible pour les travailleuses, les travailleurs et toute la population.

PTB Gauche d’Ouverture est la liste la plus unitaire à la gauche du PS et d’ECOLO. Elle regroupe autour du PTB, le PC, la LCR et de nombreux militants, nombreuses militantes issus et issues des organisations syndicales et associatives.

Le 25 mai, élire des candidats et candidates PTB-GO dans les Parlements, ce sera encourager le développement des luttes contre l’austérité, le capitalisme, l’extrême droite et le racisme. Pour aider à l’émancipation des travailleuses et des travailleurs, nous avons besoin d’un nouveau parti de gauche. PTB-Gauche d’Ouverture pourrait être un premier pas vers sa création.

Le 25 mai, place à la gauche, place à PTB-Gauche d’Ouverture.

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