Ce lundi 20 janvier, un mois après la visite des réfugiés de guerre afghans à Mons, le Conseil Communal était amené à se prononcer sur une proposition de motion de soutien présentée par Ecolo et le PTB. L’axe principal de cette motion c’était la revendication d’un moratoire sur les expulsions vers ce pays en guerre. Le récent attentat sanglant à Kaboul est venu, s’il le fallait, rappeler que ce pays est loin d’être redevenu « sûr », comme le prétend Maggy De Block.
Lors de la négociation avec les représentants des Afghans le 22 décembre 2013, le bourgmestre f.f. N. Martin avait déclaré qu’il ne « s’opposerait pas à une motion »… dans un « package » qu’il leur soumettait pour les voir « dégager » sa Grand-Place et son marché de Noël…
De belles paroles mais qui ne seront pas suivies d’effets : tous les « socialistes » du Conseil Communal et le MR ont refusé de voter la motion qui n’a reçu que les votes du CDH, d’Ecolo, de « Citoyens » et du PTB. Le bourgmestre f.f. a répété ses phrases-choc : « la prise en otage de la ville » pour des mesures politiques qui ne sont pas de sa compétence… Il avait déjà utilisé cette formule pour refuser catégoriquement de rentrer en contact téléphonique avec Elio Di Rupo, son « supérieur » (Bourgmestre en titre et Premier Ministre). Voilà donc les arguments du mayeur d’une ville qui se prépare à devenir Capitale (Interplanétaire ?) de la culture en 2015…