Le jeudi 25 juin, une soixantaine d’activistes sont venus à Bruxelles au sommet Européen (qui entre-temps avait été interrompu momentanément) manifester leur soutien à la lutte du peuple grec contre les diktats de la Troïka (UE, FMI , BCE).
L’action, qui avait été organisée en très peu de temps, avait reçu, tout comme la manifestation de dimanche, le soutien de toute une série d’organisations : LCR-SAP, Ander Europa, VEGA, Initiative de solidarité avec la Grèce qui résiste, Attac BXL 1, Attac BXL 2, Attac Liège, Izquierda Unida-Belgique, Rood, Parti Communiste, CGSP Wallonie, Syriza-Belgique, PvdA, CADTM-Belgique, Global Social, MWB-FGTB, Rifondazione Communista, Intal, Vrede vzw, MPOC, CNAPD, LSP, Zin TV, Vonk/Révolution, Hart boven Hard, aCiDe.
Hélas, la rapidité avec laquelle il a fallu mobiliser n’a pas laissé la possibilité de rassembler beaucoup de gens. Ci-dessous, on peut lire l’appel pour cette action :
« Le cours récent des négociations montre clairement que les créanciers veulent briser à tout prix la résistance du peuple Grec .
Les dernières propositions des institutions internationales courent en parallèle avec celles du memorandum. Contre le chantage des institutions néolibérales :
-.nous affirmons notre solidarité avec le peuple Grec ;
-.nous dénonçons l’ingérence des « institutions » dans les libres choix du peuple Grec ;
-.nous disons non à l’Europe de la politique d’austérité et une nouvelle série de mesures pour la Grèce ;
-.nous défendons le droit de la Grèce d’annuler la dette illégitime.
La Grèce est l’exemple concret que la politique d’austérité et l’atteinte aux conditions de vie n’offrent pas de solution. Six ans d’économies budgétaires sans avancée, d’investissements en recul dans le secteur public et un déclin des salaires ont complètement détruit le tissu social, fait exploser le chômage et engendré une pauvreté extrême.
Face à l’UE et aux institutions internationales qui refusent de reconnaître le choix démocratique des Grecs, nous témoignons notre soutien total au peuple Grec qui dit non à la politique d’austérité. Nous affirmons aussi notre résistance à ceux qui veulent imposer les mêmes recette néolibérales : plus d’économies, plus de chômage, plus d’injustice.
La Grèce a le droit de rétablir les conventions de travail collectives et la législation du travail qui ont été démantelées par la Troïka. La Grèce a le droit de prendre des mesures sociales urgentes pour combattre la pauvreté et pour crier halte aux privatisations. La Grèce a le droit, tout comme les autres peuples européens, d’organiser un audit sur la dette publique et d’exiger l’annulation de dettes illégitimes ».
Quelques photos (photos de Francis Houart)