Depuis début novembre, à Anderlues, le public peut intervenir à la fin du conseil communal pour interpeller les élus. Le sujet principal lors de la séance de ce lundi 23 décembre a tourné autour de l’ouverture depuis début décembre d’un restaurant-bar qui, en fait, se transforme en discothèque – au grand désespoir des riverains. Le lendemain, des incidents volontaires et criminels ont été perpétrés contre des élus de l’opposition en guise, semble-t-il, d’avertissement. Par qui ?
Je suis scandalisé par ce qui ressemble à des avertissements, voire des représailles, à Anderlues, à l’encontre de certains élus communaux, pour l’instant, de l’opposition. En effet, au lendemain du conseil communal de ce lundi 23 décembre, j’ai reçu l’information que de la colle très puissante a été introduite dans les serrures de la boite aux lettres et de la porte d’entrée du conseiller communal Jean-Marie Flamant. Début d’intimidation ou blague de mauvais goût, à voir… Mais là où les choses se précisent, c’est lorsque j’apprend ce mercredi que la voiture d’un autre conseiller communal du même groupe politique, Hadrien Polain, a été incendiée avec un cocktail molotov. Mais pourquoi de tels actes inqualifiables à l’encontre de la démocratie ? Quels sont les débats qui ont pu, sans jeu de mots, mettre le feu aux poudres ?
A cette séance, un seul débat a sans doute rapport avec les faits décrits ci-dessus. Ce sont de nouvelles critiques, au demeurant tout à fait justifiées, suite à l’ouverture du Start Up qui, entre autres, ne respecte pas les heures d’ouverture, et donc de fermeture, ce qui entraîne forcément des nuisances pour le voisinage direct. En plus, cet établissement ne semble pas respecter l’origine du permis de transformation, et aujourd’hui, cerise sur le gâteau, une nouvelle demande de changement d’heure d’ouverture a été déposée par les exploitants. Bref, on comprend que, dès le début, le projet de restaurant-bar était, sans doute, en fait l’ouverture d’un dancing, d’une discothèque et que pour éviter un refus d’exploitation par des réticences inévitables des différentes instances et surtout par des riverains, le vrai projet se réaliserait en 3 phases. Et donc, on peut penser que le Collège ou certaines hautes instances du PS local le savaient et que des troublions ne doivent pas empêcher le projet d’aboutir. Si c’est de ce milieu politique que viennent les actes d’intimidations, c’est donc des méthodes fascistes. Si c’est de la part de la direction du soi-disant bar-restaurant, alors c’est tout aussi grave puisque c’est une méthode de type mafieux.
Mais dans ce cas, par qui la direction du futur dancing a-t-elle été mise au courant du débat qui a eu lieu au conseil communal la veille ? Par le public ? Improbable puisque celui-ci peut et a participé aussi aux débats et critiques. Par l’opposition? Ce serait se tirer une balle dans le pied. Par un ou des représentants de la majorité ? On peut se poser la question, quand on sait les liens étroits des uns et des autres. Pour preuves, les témoignages et photos du jour de l’ouverture, ou lors du pôle de décompression du P.S. dans ce bâtiment il y a quelques semaines. On peut comprendre que les questions et réponses pour atteindre l’objectif de discothèque pouvaient se rencontrer dans ce moment de très grande convivialité, au risque d’en devenir de la compromission. Alors, c’est l’alliance de tous les dangers à la puissance infinie…
Le moindre grain de sable doit être évité car le risque de dévoiler, officiellement, cette alliance illégale et immorale est trop grand. Dans ce scénario, chacun est lié à la pérennité de l’autre. Poser des actes criminels envers des élus (et demain de simples citoyens) est une question de survie. Les différentes formes de pouvoir que détiennent les uns (le pouvoir politique) et les autres (des patrons de bar) pourraient s’associer et contribuer à organiser en toute impunité des faits délictueux et maintenant criminels.