Aujourd’hui, 20 décembre, la brèche ouverte par le mouvement 15M de 2011 est consolidée. Il faut éviter que ces résultats ne conduisent à une répétition de la « transition » des années 70-80, pour aller vers une rupture démocratique sans précédent.
Nous, celles et ceux d’en bas, savons bien ce que valent leurs « majorités absolues » et leur « stabilité » : l’exploitation, la misère, la corruption, la violence sexiste, l’austérité, les expulsions de logements… Alors là où certains voient de l’instabilité, nous voyons une occasion de changer les bases d’un régime qui prend l’eau. Pour nous, Anticapitalistas, il ne s’agit pas simplement de changer la répartition des sièges : ce nouveau paysage politique n’est qu’un point de départ pour remettre en cause les structures économiques et celles du pouvoir, pour continuer de construire une majorité sociale pour une révolution démocratique et un partage des richesses que nous produisons en commun. La sortie de la crise de régime et de son instabilité passe par des processus constituants et une mobilisation auto-organisée par en bas, sur les places, les lieux de travail, etc.
Allons-y, continuons, nous voulons tout… i si se puede !
Anticapitalistas le 20 décembre 2015
Traduction Mathieu Bonzom
Source : NPA