Le roi Juan Carlos s’en va. Le régime de 1978, le régime de la monarchie corrompue tente de se recycler, de placer à la tête de l’Etat un roi plus jeune, moins déconsidéré, mais représentant la même chose : le régime de la corruption, de la misère, du manque de démocratie.
Les élections européennes du 25 mai dernier ont ouvert une fissure que la caste essaie de refermer. La peur a changé de camp mais ils n’opèrent que des changements de façade. C’est à nous qu’il revient de bâtir la démocratie depuis la base. Voilà pourquoi nous devons les renvoyer.
Le régime montre sa faiblesse, à nous de montrer notre force. Juan Carlos a été l’ami des patrons, le serviteur des puissants, il a couvert des comploteurs, défendu une constitution qui garantissait les bénéfices de quelques uns aux dépens de la majorité. Le prince Felipe tente d’assumer ce legs dans un moment difficile pour ceux qui ont gouverné tant d’années. C’est l’heure de passer à l’offensive.Appelons tous les citoyens à descendre dans la rue et à récupérer la démocratie.
Ils ne partiront pas seuls. Il faut que nous nous en débarrassions et que nous prenions les commandes.
Occupons les rues, les places, tous les coins et recoins du pays
Ni Juan Carlos, ni Felipe, République et autodétermination des peuples de l’Etat espagnol
Tous dans les rues à 20 h, c’est l’heure !
Communiqué de Izquierda Anticapitalista (Gauche Anticapitaliste)