Une explosion suivie d’un incendie a fortement endommagé la salle de turbines de Flamanville 1 ou 2. Des travailleurs ont été blessé, dont certains gravement, nécessitant l’intervention de services médicaux importants. Le chantier EPR, l’interminable construction du réacteur de la nouvelle génération Flamanville 3, a été interrompu. L’incident a eu lieu en dehors de l’enceinte nucléaire, mais a provoqué un arrêt d’urgence du réacteur, ce qui est toujours un moment de risque accru. Ironiquement, l’accident grave s’est produit exactement une semaine après la conférence de presse de M. Brasseur, directeur de la centrale, expliquant à quel point la centrale était sûre. »Le professionnalisme des exploitants, la recherche systématique de l’amélioration continue, et le bon état du matériel garantissent un bon niveau de sécurité » tonnait-il.
Léo Tubbax, porte-parole de Nucléaire Stop Kernenergie, souligne que l’exploitation du nucléaire reste toujours une activité humaine et comporte donc toujours une part de risque, dont l’impact éventuel à Liège et Namur (Tihange) ou Anvers (Doel) est inacceptable.