Le recrutement inférieur aux normes cause chez le personnel de la SNCB une pression inacceptable.
Dans les gares bruxelloises, 40 recrutements supplémentaires de personnel de gare sont nécessaires avant la fin des vacances d’été. Dans d’autres gares, 10 nouveaux employés de guichet, 73 sous-chefs de gare doivent être mis au travail, et ainsi que 38 ouvriers pour le triage . En outre, 71 nouveaux accompagnateurs de train et 18 agents de sécurité sont indispensables avant la fin de l’été. Infrabel doit engager 1000 membres du personnel encore cette année ; sinon, la régularité et la sécurité des voyageurs seront compromises.
A cause du manque criant de personnel à affecter à différentes tâches, les gens du rail n’ont presque aucune chance de pouvoir prendre les arriérés de congé et les jours de compensation. Ce retard dépasse déjà les 1000 jours. Le chef de direction Jo Cornu spécule sur la suppression des jours de compensation pour la semaine de 36 heures de travail ou pour en reporter l’attribution jusqu’à la fin de la carrière par la mise à la pension.
Le mécontentement du personnel est renforcé par des mesures de restructuration drastiques entre autres dans les cabines de signalement et à Logistics, département marchandises de la SNCB .
La direction escomptait que les syndicats resteraient à la table de concertation jusqu’aux vacances d’été, lorsque leur force de mobilisation diminue. L’ACOD-CGSP n’est pas restée assise près des paquets avec résignation et envoie, avec la grève de 24 heures, un puissant signal de mobilisation. Espérons que l’ACV-CSC comprenne que dans cette situation un front commun syndical est absolument nécessaire.