Le 3 Mars 2012, la IVe Internationale perdait son plus vieux membre en la personne de Jakob Moneta, militant trotskiste, juif, anti-impérialiste. Selim Nadi retrace ici deux de ses expériences majeures, en Palestine, et en France pendant la révolution algérienne.
Jakob Moneta ayant traversé l’ensemble du XXe siècle, on ne peut que difficilement retracer la multiplicité de ses trajectoires et expériences politiques. Cependant, au vu de la conjoncture actuelle et de l’attitude d’une grande partie de la gauche européenne face aux luttes anti-impérialistes, il nous semble important de revenir sur deux expériences qui eurent un impact majeur sur la pensée politique de Moneta : son expérience palestinienne et son séjour français pendant la révolution algérienne.
Moneta est né, dans une famille juive, le 11 novembre 1914, à Błażowa, en Autriche-Hongrie, et fêta ainsi son quatrième anniversaire le jour même où Józef Piłsudski déclarait l’indépendance de la Pologne. C’est par ailleurs, pour « fêter » l’indépendance que des pogromes éclatèrent dans des villes polonaises, dont la ville natale de Moneta :
Là où le « Bund », la principale organisation juive prolétarienne, disposait de troupes armées, les participants au pogrome repartirent la plupart du temps avec le crâne en sang. Les Juifs ne furent pas seuls pour se défendre ; des ouvriers de toute nationalité animés par la conscience de classe leur prêtèrent main forte. À leurs yeux, l’antisémitisme était l’une des armes les plus dangereuses dont disposait l’ennemi de classe pour sa propagande. Il fallait le combattre. Par tous les moyens.1
C’est en réaction aux violences antisémites qu’ils subirent que les parents de Moneta décidèrent de partir pour l’Allemagne, et plus précisément pour Cologne, la ville natale de son père, en 1919. L’année de son baccalauréat (1933), le national-socialisme arriva au pouvoir en Allemagne et Jakob Moneta assista au défilé des chemises brunes :
Ce n’est que le jour où la retraite aux flambeaux de la SA en armes traversa le bastion communiste de Cologne, la Thieboldgasse devant les prolétaires débordants de haine, muets, désarmés par leurs propres dirigeants et devant leurs femmes qui pleuraient de rage impuissantes que je compris : c’était fini. Nous étions battu, sans même avoir tenté de nous défendre. On nous avait livrés.
Que tous ceux qui ont voulu par la suite faire porter aux « masses » la responsabilité de leur propre échec se souviennent : dans les dernières élections un peu libres aux Comités d’entreprise organisées en avril 1933 par les nazis, qui s’imaginaient avoir pris pied aussi dans le monde ouvrier les Syndicats libres remportèrent 73,4% des mandats et l’Organisation des cellules d’entreprise nationales-socialistes seulement 11,7%. Il existait une volonté de résistance à la base. Mais le sommet avait déserté.2
À cette époque, Moneta était membre de deux organisations socialistes allemandes : le Sozialistischer Jugendverband, organisation de jeunesse proche duSozialistische Arbeiterpartei (SAP). Mais Moneta était également membre de l’organisation sioniste-socialiste Haschomer Hazair, qui voyait dans l’émigration en Palestine la « seule voie pour fuir les conséquences de l’antisémitisme et la haine raciale des nazis »3 et qui souhaitait la fondation d’un État binational. Alors que la famille Moneta partit pour Cuba, puis pour les États-Unis, Jakob s’en alla quelques mois après l’obtention de son baccalauréat (le 2 Novembre 1933) pour Haïfa, où il entra dans un Kibboutz, composé de jeunes allemands souhaitant réaliser « l’idéal socialiste d’égalité et d’autogestion ».4
La Palestine
Moneta évoque l’expérience du kibboutz comme le tournant qui lui fit prendre conscience qu’une autre organisation sociale était non seulement souhaitable, mais également possible. Cependant, cet idéal révéla assez vite ses limites inhérentes puisque Moneta se rendit vite compte que la Histadrout, le principal syndicat sioniste refusait les travailleurs arabes et qu’un mouvement ouvrier sioniste se ferait nécessairement aux dépens des ouvriers arabes. En 1936, Moneta fut exclu du Kibboutz, après avoir perçu la réalité pratique de l’idéal ouvriériste sioniste qui devait passer par la ségrégation des Arabes (notamment en appelant à acheter prioritairement les produits juifs) et avoir pris ses distances avec le sionisme. L’expérience de Moneta n’est d’ailleurs pas sans rappeler celle de Tony Cliff qui fut exclu du Mifleget Poale Zion Vehachougim Hamarchougim Hamarksistim b’Eretz, organisation ouvrière sioniste, en 1938. Cliff écrit dans son autobiographie :
Les socialistes sionistes étaient piégés idéologiquement. Ils pensaient que l’avenir appartenait au socialisme, qu’on pouvait voir dans les kibboutzim l’embryon de la future société (plutôt qu’un collectif de colons). Mais en même temps, la résistance des Arabes à la colonisation sioniste devait être brisée, alors ils collaborèrent avec les sionistes plein de fric et les institutions aussi bien qu’avec la police et l’armée anglaise. Les socialistes sionistes tenaient le Manifeste Communiste dans une main, et le fusil du colonisateur dans l’autre.5
Alors que certains datent la conversion de Moneta au trotskisme à 1948, il semble plus probable que celle-ci ait eu lieu dans les années 1934/35, peu avant son exclusion du Kibboutz. Comme pour Cliff, le trotskisme de Moneta n’était pas pour rien dans son exclusion. Dès son renvoi, Moneta – devenu antisioniste – fut enfermé par les autorités britanniques pour avoir participé à des grèves avec des travailleurs arabes :
Peu de mois après notre exclusion du kibboutz, et deux mois après le début de la Seconde guerre mondiale, trois d’entre nous furent arrêtés et internés. Par décision administrative et sans aucun procès, on décréta à notre encontre 12 mois d’emprisonnement, qui pouvaient être prolongés à volonté. Ce fut notre premier contact avec l’impérialisme britannique, aux yeux duquel les Juifs non sionistes représentaient un danger.6
Dans sa biographie de Tony Cliff, Ian Birchall explicite par ailleurs cette alliance entre sionistes et britanniques dans la répression contre les Arabes :
La révolte [de 1936] fut violemment réprimée par les forces armées britanniques, qui utilisèrent les exécutions, les punitions collectives, les camps de concentration et l’enchainement des prisonniers ; ils étaient par ailleurs assistés par des troupes sionistes, notamment par le « Special Night Squad » (organisé par l’officier britanniques Orde Wingate) qui se rendait coupable de passages à tabac et de meurtres aléatoires dans les villages arabes.7
En prison, Jakob Moneta rencontra à la fois des sionistes (dont Moshe Dayan et Abraham Stern) et des résistants arabes, et à la fin des douze mois de détention, sa peine fut prolongée de douze autres mois. De son expérience carcérale en Palestine, Moneta retira « qu’il arrive à l’impérialisme démocratique d’être aussi peu regardant aux moyens, lorsqu’il se bat pour conserver son Empire, que l’est le fascisme lorsqu’il part à la conquête d’un nouvel Empire ».8 Finalement, Moneta fut libéré l’année même où la Seconde guerre mondiale touchait à sa fin. En 1948, il rentra à Cologne, toujours fortement marqué par son expérience palestinienne :
En 1933, j’étais arrivé, moi, Juif, en Palestine. Lorsqu’en 1948 je quittai le pays, c’étaient les Arabes qui étaient les nouveaux Juifs. En rentrant en Allemagne, en 1948, j’étais un internationaliste convaincu. Espérant – bien à tort ! – que l’Histoire reprendrait son cours là où elle l’avait laissé après la révolution de 1918.9
Dès son retour, Moneta devint donc membre du SPD, et participa à l’entrisme des trotskistes allemands dans ce parti. En 1949, il devint journaliste pour un journal proche du SPD, la Rheinische Zeitung. Journal pour lequel il travailla jusqu’en 1951. Parallèlement à son travail de journaliste, Moneta fit de nombreuses traductions de textes portant sur des questions syndicales, sur le stalinisme et sur la décolonisation. Mais c’est en 1953 que sera publié sa première brochure politiqueAufstieg und Niedergang des Stalinismus (Ascension et chute du stalinisme) par laquelle il souhaitait redynamiser la gauche allemande de RFA « paralysée par le fascisme et le stalinisme ».10 C’est la même année – 1953 – que Moneta fut envoyé comme attaché des affaires sociales à l’ambassade allemande de Paris, où il restera jusqu’en 1962.
La révolution algérienne
Sa vie en France, qui dura aussi longtemps que la révolution algérienne, fut sans doute l’expérience qui affirma les convictions anti-impérialistes que Moneta avait acquis en Palestine. En France, Jakob Moneta suivit de près le mouvement ouvrier, il fut invité à tous les congrès syndicaux – CGT, CFDT et FO – mais également à ceux du parti socialiste et du parti communiste. Au moment de l’insurrection algérienne de 1954, Jakob Moneta était assez pessimiste quant au succès de ce soulèvement :
Après m’être affronté au stalinisme, je devais être confronté deux fois encore au problème de la violence. La première fois – j’étais alors chargé des affaires sociales au service diplomatique de la RFA à Paris – lors de l’insurrection algérienne. Sachant tout ce que je savais des mesures de répression féroces en Algérie – tortures, razzias, bombardements – je ne parvenais pas à comprendre comment le Front de Libération Nationale et le peuple algérien, loin de s’effondrer, continuaient à tenir bon, comment le Front de Libération algérien, exposé sans interruption depuis 1954 à une terreur impitoyable, pouvait ne pas renoncer. Dans un café parisien, je posai la question à la jeune algérienne Assia Djebar (…). Elle me répondit : « Quand un fellah algérien est recruté par le FLN, il reçoit pour la première fois de sa vie une paire de chaussure et un fusil. Cela fait de lui, pour la première fois, un être humain. La confiance en soi qu’il en retire, le sentiment qu’il combat pour la libération de son peuple, que maintenant il peut se battre, lui permet de tout endurer jusqu’à la victoire ».11
Il raconta plus tard12 qu’il n’oublia jamais cette phrase et le rôle politique que joue la dignité dans les combats décoloniaux. Lors de son séjour français, Moneta navigua entre deux mondes politiques, d’une part en tant que membre de l’ambassade allemande, il participa à des diners officiels, qui lui permirent de rencontrer (et de discuter avec) des personnalités comme Pierre Mendès-France, mais d’autre part il n’abandonna jamais son engagement trotskiste. Lorsque Michel Raptis, alias Pablo, secrétaire de la IVe Internationale demanda à Jakob Moneta s’il était prêt à accueillir des leader du FLN dans son appartement, Moneta répondit sans hésiter par l’affirmative. Il cacha alors, avec la complicité de sa femme (alors atteinte d’un cancer) Mathilde, de nombreux membres du FLN dans la chambre de bonne de son appartement parisien de la rue du Printemps. Grâce à sa voiture diplomatique, il pu d’ailleurs faire sortir ceux-ci de Paris. C’est avec cette même voiture qu’il transporta des valises remplies d’argent, que lui avait confié Pablo, de Paris à Bruxelles, afin de les remettre à Ernest Mandel qui transporta alors cet argent vers l’Allemagne où Georg Jungclas, également membre de la IVe Internationale, le mit à la banque, sur un compte du FLN. Moneta fit de nombreux voyages pour le compte du FLN (Genève, Amsterdam, Rome, etc.) et participa activement à ce réseau de soutien organisé par des membres de la IVe Internationale :
Hélas, notre espoir de voir l’Algérie devenir une démocratie pas uniquement pour les riches, mais une démocratie socialiste pour les pauvres, ne se réalisa jamais. Cependant, l’Algérie s’était libérée du joug français, ce qui est un grand pas en avant.13
De son expérience française, Moneta tira son ouvrage principal : Die Kolonialpolitik der französischen KP, qu’il publia en 1968 et qui fut traduit en 1971 aux éditions Maspero sous le titre : Le PCF et la question coloniale. Cet ouvrage n’est pas à proprement parler un essai politique, il s’agit plutôt d’une compilation de documents du PCF sur la question coloniale que Moneta commente, afin d’expliciter leur contexte de production. Ce livre est donc un instrument politique essentiel pour bien comprendre l’évolution du PCF vis-à-vis des colonies, depuis 1924. Nous ne reviendrons pas ici sur l’ensemble du travail de Moneta, cependant ce document permit à Moneta de s’interroger sur l’évolution du PCF face aux colonies :
(…) s’il n’y avait pas été obligé, la question coloniale – au moins depuis son changement de position à l’époque du Front populaire – contrairement aux déclarations officielles du Parti, n’était nullement l’objet continuel de ses recherches théoriques ou même de sa pratique politique en France.14
Moneta se penche donc surtout, dans son travail, sur l’énorme fossé entre la rhétorique du PCF concernant les colonies et l’absence d’incitation pratique à soutenir les luttes de libération nationale de la part de ce parti. Jakob Moneta ne fut jamais un théoricien politique et a surtout publié des écrits de circonstance, cependant les mouvements de gauche allemands et européens actuels gagnerait à s’inspirer de ses combats anti-impérialistes. Moneta conclut son livre sur la constatation suivante :
(…) un mouvement spontané anticolonialiste dans la classe ouvrière française était très peu probable. Elle voyait des centaines de milliers de travailleurs algériens et les considérait comme ceux qui sont « compétents » pour tous les travaux mal payés et sales de l’entreprise. Elle n’avait pas beaucoup de sympathie pour eux et ne comprenait pas leur lutte pour la liberté à partir de leur situation particulière. D’eux-mêmes les travailleurs français ne déclenchaient un mouvement que pour des causes qui correspondaient à leurs intérêts immédiats. En ce qui concerne la question coloniale (ainsi que la lutte contre la haine raciale), un long travail d’éducation mené par un parti lié à la population laborieuse et jouissant de sa confiance aurait pu permettre de réaliser la solidarité.15
À l’époque son livre fut violemment attaqué par Jean Suret-Canale qui écrira que « La psychanalyse de l’auteur est à faire ».16 Suret-Canale reprocha notamment à Moneta de ne pas avoir assez traité du rôle du PCF en Indochine et à Madagascar et de la figure de Ho Chi Minh dans les premières années du PCF. Ce à quoi Moneta répondra :
(…) je n’ai pas mis en doute les qualités révolutionnaires de Ho Chi Minh. J’ai seulement mis en doute que le vote des parlementaires ou des ministres du Parti communiste français pour des crédits militaires destinés à la guerre d’Indochine et, par conséquent, contre le camarade communiste Ho Chi Minh, puisse être qualifié de soutien à la révolution vietnamienne et de politique anticolonialiste selon Lénine.
Les mêmes doutes m’ont tracassé en ce qui concerne les mesures atroces de répression en Algérie après la Libération sous l’égide d’un gouvernement dans lequel siégeaient cinq ministres communistes.17
Le retour en Allemagne
Bien que Moneta ait gardé le contact avec la RFA durant son séjour en France, l’Allemagne de l’Ouest dans laquelle il rentra, en 1962, n’avait plus rien à voir avec celle qu’il avait quitté quelques années plus tôt. Après le congrès de Bades-Godesberg du SPD, toute une génération de militants de gauche se retrouvèrent orphelins politiquement et très peu d’entre eux participèrent à la fondation des nouveaux mouvements de gauche, fondés par la jeune génération, après 1968. Mais l’optimisme politique de Moneta le poussa à rester membre du SPD, il écrivait par ailleurs (sous un pseudonyme) toujours des textes dans des publications de la IVe Internationale, tout en devenant le rédacteur de la revue Metall, la revue mensuelle du syndicat des métallurgistes allemands. Sous la direction de Moneta, l’audience de cette revue augmenta et atteint jusqu’à 2,2 millions de lecteurs ; des éditions en langues étrangères furent également mises en place afin de syndicaliser les travailleurs immigrés. Après la chute du mur de Berlin, Moneta fut exclu du SPD et deux ans plus tard – en 1991 – il rejoignit le PDS (ancien Parti communiste d’Allemagne de l’Est), dont il resta membre du comité dirigeant jusqu’à ses 80 printemps.
Avec Jakob Moneta, la IVe Internationale a perdu l’une de ses plus grandes figures qui, comme l’écrit Christoph Jünke, ne considérait pas le « marxisme uniquement comme une méthode analytique, mais aussi comme une éthique de la solidarité ».18 Lorsque Ian Birchall rencontra Jakob Moneta, peu avant son 95e anniversaire, Moneta lui confia que « quelqu’un qui n’a pas été assassiné dans les camps de concentration, qui n’a pas été tué dans les chambres à gaz, et qui a survécu aux guerres impérialistes, n’a pas le droit d’abandonner le combat pour le socialisme. »19 Moneta conserva donc toute sa vie l’idée que la lutte contre le colonialisme est un combat central pour tous les mouvements de gauche ; cette lutte – contre le sionisme, l’occupation britannique, la colonisation française, etc. – doit être remémorée aujourd’hui, à un moment où la gauche européenne semble dans une impasse face à l’impérialisme et aux rapports de force en découlant. L’impensé colonial au sein des partis de gauche restant, encore aujourd’hui, un aspect primordial de l’immobilisme politique de ces mêmes partis concernant les quartiers populaires et les non-Blancs.
- 1.Jakob Moneta, « Plus de force pour les sans pouvoir : L’expérience d’un révolutionnaire juif allemand dans la Palestine d’avant 1948 »,http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=1630&lg=fr
- 2.Ibid.
- 3.Luigi Wolf, « »Ein Staat, in dem Juden und Araber zusammen leben … ». Interview mit Jakob Moneta », Sozialismus-von-unten, http://www.sozialismus-von-unten.de/archiv/svu5/interview_jakob_moneta.htm
- 4.Ibid.
- 5.Tony Cliff, Un monde à gagner, archives internet marxistes,http://www.marxists.org/francais/cliff/1998/umg/cliff_umg_01.htm
- 6.Jakob Moneta, « Plus de force pour les sans pouvoir … », art. cit.
- 7.Ian Birchall, Tony Cliff : A Marxist for his time, Bookmarks, 2001, p. 34.
- 8.Jakob Moneta, « Plus de force pour les sans pouvoir … », art. cit.
- 9.Ibid.
- 10.Ibid.
- 11.Ibid.
- 12.Jakob Moneta, « Ein Kofferträger », Sozialistische Zeitung, Fevrier 2005, p. 20,http://www.vsp-vernetzt.de/soz/0502201.htm
- 13.Ibid.
- 14.Jakob Moneta, Le PCF et la question coloniale, Maspero, Paris, 1971, p. 298.
- 15.Ibid, p. 302.
- 16.Jean Suret-Canale, « Remarques critique sur une étude de l’Institut de Recherches de la Fondation Friedrich-Ebert : le Parti Communiste Français et la lutte anticoloniale »,Cahiers de l’Institut Maurice Thorez, n°18, 2ème trimestre 1970, pp. 30-42.
- 17.Jakob Moneta, « À propos de la critique de Suret-Canale » dans MONETA, Jakob, Le PCF et la question coloniale, Maspero, Paris, 1971, p. 304.
- 18.Christoph Jünke, « Über die Ethik der Solidarität. Eine Begegnungstagung zum 85. Geburtstag von Jakob Moneta », UTOPIE kreative, n°112, Fevrier 2000, pp. 178-180.
- 19.Ian Birchall, « Jakob Moneta (1914-2012) », Revolutionary History, n°10, 2012, pp. 284-286.
Source : contretemps