Le capitalisme nuit à notre santé et à celle de la Terre. Nous sommes pour une alternative écosocialiste!
Le capitalisme est plongé dans une double crise très profonde: une énorme crise économique mondiale et une gigantesque crise écologique, mondiale également, qui s’exprime avant tout par les changements climatiques.
La seule alternative aux deux crises – qui témoignent, en dernière analyse, d’une véritable crise de civilisation, la crise du modèle capitaliste/industriel moderne – c’est la lutte pour une appropriation collective des richesses et pour une planification écologique démocratique, ouvrant la voie à une transition vers une autre civilisation, vers une société ecosocialiste.
Une société où la production ne vise pas l’accumulation à l’infini de marchandises – à l’obsolescence programmée – mais la production de valeurs d’usage visant la satisfaction des besoins sociaux, démocratiquement définis par la population elle-même ; une société égalitaire et libre, qui remplacera les énergies fossiles, destructrices des équilibres naturels, par des énergies renouvelables, et l’agro-négoce industrialisé par une agriculture écologique; une société où les transports publics gratuits réduiront progressivement la place – aujourd’hui exorbitante – des voitures individuelles..
Bref, une civilisation nouvelle, où le respect pour l’environnement naturel – la Tierra Madre des communautés indigènes d’Amérique Latine – et l’extension du temps libre, permettant l’auto-activité des individus, qu’elle soit artistique, ludique, érotique ou politique, remplaceront le délire productiviste et l’obsession consommatrice du mode de vie capitaliste.
Une telle société n’a rien à voir avec les sociétés bureaucratiques qui ont existé au siècle passé en URSS et en Europe de l’Est, ni avec les Etats bureaucratiques-néocapitalistes de Chine, du Vietnam, etc. Elle n’a rien de commun on plus avec la vision de société qui est celle des partis sociaux-démocrates, dont l’horizon se limite depuis plus d’un siècle à la cogestion de l’Etat capitaliste.
Les membres de la LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire) sont des hommes et des femmes comme les autres, qui investissent leur énergie et leurs compétences dans la lutte pour ce changement fondamental de société.
Contre toute forme d’oppression! Pas de socialisme sans féminisme, pas de féminisme sans socialisme
L’oppresion des femmes est une des formes d’oppression les plus anciennes dans l’histoire. Son origine remonte avant la séparation de la société en classes d’exploiteurs et d’exploités. Elle est enracinée très profondément et très multiforme: de la discrimination sur le marché du travail au fait que le droit des femmes à disposer de leur corps est encore nié à de très nombreuses femmes dans le monde, de la doublé journée de travail (pour un employeur puis pour les soins à la famille et aux enfants) jusqu’à l’exploitation sexuelle.
L’oppression des femmes ne disparaîtra malheureusement pas immédiatement et automatiquement avec le renversement du capitalisme. Une société socialiste peut par contre, pour la première fois dans l’histoire, créer les conditions pour s’en débarrasser.
Pour cela, un fort mouvement autonome des femmes est nécessaire. Un mouvement qui couple la lutte pour la libération des femmes à une perspective socialiste, un mouvement féministe-socialiste. La LCR soutient la construction d’un tel mouvement, et s’investit en même temps au sein du mouvement plus large des femmes pour l’égalité des droits.
Egalité des droits pour tous et toutes
Les homosexuels, lesbiennes, bisexuels, transgenres et queers restent confrontés à toutes sortes de discriminations et d’oppressions, légales ou non. Dans une série de pays où des mouvements forts existent, de nombreuses choses ont déjà été conquises, mais, dans de grandes parties du monde, l’oppression peut peser encore très lourd, et même être mortelle. La LCR lutte pour un monde dans lequel tout le monde peut vivre librement sa sexualité, dans le respect de l’autonomie des autres, sans être confronté à des discriminations. Cela non plus ne se réalisera pas automatiquement dans une société post-capitaliste.
La LCR soutient la construction d’un large mouvement LGBTI, qui lie la lutte pour la libération sexuelle à la lutte contre le capitalisme.
Jeunes en lutte
Dans notre société, les jeunes aussi restent opprimés et discriminés de toutes sortes de façons: au sein de la famille, à l’école, sur le marché du travail, et même au sein des organisations de gauche…
La LCR est pour le droit des jeunes anticapitalistes et révolutionnaires de s’organiser de façon autonome. C’est pourquoi nous soutenons la construction des JAC (Jeunes Anticapitalistes), l’organisation de jeunes en solidarité politique avec la LCR en Belgique.
Contre le racisme et le fascisme
Les immigrés et les demandeurs d’asile sont massivement discrimés et surexploités. En période de crise, ils sont aisément désignés comme des boucs émissaires. Le racisme est partout présent, y compris au sein de la classe ouvrière et dans le mouvement ouvrier. Aujourd’hui, particulièrement en Europe, l’islamophobie est une expression très répandue du racisme. Cela fait des années aussi que les demandeurs d’asile vivent une situation de plus en plus difficile. Une forteresse Europe est en construction. Dans toute une série de pays, des partis racistes et d’extrême-droite de toute sorte s’affirment de plus en plus. La crise forme un terreau idéal pour le renforcement de ce genre de phénomènes.
La LCR soutient la formation d’un large mouvement antiraciste et antifasciste. Au sein de ce mouvement, un rôle central doit être joué par l’auto-organisation des groupes les plus concernés, les immigrés et les demandeurs d’asile. Nous plaidons pour que les mouvements antiracistes et antifascistes s’attaquent à la racine du problème, le capitalisme en crise.
Prenons en main notre propre sort!
Pour des syndicats combatifs et démocratiques
Nos syndicats, la FGTB et la CSC, sont parmi les plus importants instruments dont les travailleurs et travailleuses, avec ou sans emploi, dispoent pour défendre leurs intérêts quotidiens, sur tous les terrains (pas seulement la lutte pour des augmentations de salair ou pour de meilleures conditions de travail, mais aussi la solidarité internationale, par exemple).
Actuellement, les syndicats sont loin d’assumer leur tâche comme ils le pourraient. Le poids d’un appareil bureaucratique qui a explosé au-delà de tout contrôle, les liens de nombreux dirigeants syndicaux avec les partis (sp.a et PS, CD&V et cdh) qui cogèrent le capitalisme, le manque d’auto-activité à la base: tout cela nous affaiblit.
La LCR se prononce donc en faveur d’un cours nouveau au sein des syndicats: une rupture avec les “amis politiques” d’hier, qui ne font que planter des couteaux dans le dos des travailleurs et travailleuses; une profonde démocratisation du travail syndical, pour que les membres et les militants puissent participer à la décision sur la politique à suivre; et une plateforme de revendications anticapitalistes ainsi qu’un plan d’action digne de ce nom contre la crise.
Pour un nouveau parti du monde du travail
Ceux qui étaient jadis les “amis politiques” du mouvement ouvrier – les sociaux démocrates et la démocratie chrétienne – ne défendent plus depuis longtemps les intérêts du monde travail – même les plus directs et les plus matériels. Au contraire, depuis des années, ces partis participent au gouvernement, en Belgique et dans toute l’Europe, et collaborent activement à détruire ce qui reste de “l’Etat providnece “ ainsi que de nos acquis sociaux. Les partis verts aussi participent trop volontiers à des gouvernements, quand ils en ont la possibilité, et ne présentent absolument aucune alternative démocratique et sociale au monde du travail.
La population laborieuse a donc besoin d’urgence d’un nouvel instrument politique, un nouveau parti de masse de la classe ouvrière, aussi fidèle aux intérêts de celle-ci que les autres partis sont fidèles aux intérêts du capital. Un parti démocratique dans lequel les travailleurs et travailleuses tracent eux-mêmes l’orientation et prennent la lutte en mains.
La LCR soutient donc loyalement toute initiative visant à former un tel parti de la classe ouvrière. Au sein d’un tel parti, s’il se forme, nous défendrons nos idées révolutionnaires ouvertement et dans le plein respect de la démocratie interne.
Pour un parti révolutionnaire de masse
De simples réformes ne suffisent pas pour en finir avec le capitalisme. Seule la lutte révolutionnaire de masse , qui pose tôt ou tard la question du pouvoir d’Etat, peut abolir définitivement ce système. Pour cela, la classe ouvrière a besoin d’un parti révolutionnaire de masse (ou d’un front de partis révolutionnaires).
Un tel parti ne tombera pas du ciel. La LCR ne se considère pas comme l’embryon de ce parti. Elle veut aider à sa naissance, non seulement à travers sa propre construction et son renforcement, mais surtout à, travers un processus de fusions de forces révolutionnaires, ainsi qu’à travers la défense de cette perspective programmatique au sein d’un parti plus large de la classe ouvrière.
Face à un adversaire international, une lutte internationale
Le capitalisme est un système mondial, le capital est international. De plus, la bourgeoisie dispose de toute une série d’institutions et d’organisations internationales pour défendre ses intérêt: UE, G8, ONU, OTAN… La lutte doit donc être internationale également. Le socialisme dans un seul pays, ou même sur un seul continent, est une impossibilité.
C’est pourquoi la LCR fait partie de la Quatrième Internationale, au sein de laquelle collaborent des organisations révolutionnaires de différents pays. La Quatrième Internationale ne se considère pas non plus aujourd’hui comme le mouvement révolutionnaire international de masse qui est nécessaire, mais comme un instrument pour aider à atteindre cet objectif. Nous collaborons donc avec toute une série d’organisations révolutionnaires et anticapitalistes qui ne font pas (encore) partie de la Quatrième Internationale, mais avec lesquelles nous avons des liens de solidarité.
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