Brèves de campagne -2-
Exode 15:20
Et Marie la Prophétesse, sœur d’Aaron, prit un tambour en sa main, et toutes les femmes sortirent après elle, avec des tambours et des flûtes.
Marie Arena fustige les politiques conservatrices et libérales européennes « qui se sont soldées par un échec ». Ça, c’est pour l’Europe. « Au 18e siècle, on soignait les gens avec des saignées. Il a fallu attendre 1877 pour qu’un médecin, Raspail, dise que cela ne servait à rien », a-t-elle commenté, posant les socialistes en « Raspail du 21e siècle ». « Ça ne sert à rien de saigner les gens, le principe d’austérité doit disparaître ». Elle dit cela au début de la campagne. Mais il en fut comme Elio avait dit, la saignée dura encore longtemps.
Elle eut son couronnement d’épines, qui laissa des traces douloureuses et inguérissables sur sa tête ; elle sentit, un jour de Vendredi saint, la douleur du crucifiement, et le Sauveur, lui apparaissant, laissa sur ses pieds, ses mains et sa poitrine, des stigmates tout saignants.
Les grâces extraordinaires que reçut Véronique furent achetées au prix de grandes épreuves.
Abbé Jaud
L’Empereur avait trahi la Keiser, lui préférant Marie. Elle douta. Elle pesta. Un matin elle cracha son venin. Elle parla de « camouflet » et ajouta s’être « fait jeter comme un chien ».
Mais ses efforts furent récompensés. Jean-Claude Marcourt vint à son secours. « J’admire son combat et les risques personnels qu’il a pris pour tenter de sauver la sidérurgie » nous dit l’ancienne doyenne de la faculté de psychologie de l’ULg, « spécialiste des processus démocratiques dans les pays africains ou du Moyen Orient », dixit la RTBF.
Oh ! Jean-Claude… A défaut d’avoir sauvé l’emploi des travailleurs d’Arcelor, il est quand même parvenu, le grand cœur, à éviter un drame humain en sauvant in extremis une vieille dame, lâchement jetée par-dessus bord par des voyous. Lui au moins il appliquait à la lettre la fameuse phrase du leader-maximo : « nous ne laissons tomber personne ».
–fRED