L’arrêt dans le procès de la pomme de terre a été rendu le 23 décembre. Les 11 libérateurs de champ de Wetteren ont été acquittés de l’accusation de formation de bande.
Cet acquittement est complètement justifié et une victoire pour les organisations, juristes et activistes qui s’étaient opposés au jugement initial.
Il est donc confirmé que des actions de désobéissance civile, même si elles occasionnent un dommage matériel, ne peuvent pas être tout simplement criminalisées comme ça. Cette action était nécessaire pour dénoncer un abus écologique et démocratique. Dans ce sens, le projet de proposition de Groen qui rendrait impossible de poursuivre les meneurs d’action comme des organisations criminelles est un pas dans la bonne direction.
Les meneurs d’action doivent toutefois payer un dédommagement d’environ 18000 euros à l’ILVO et à la Hogeschool Gent. Les activistes proposent aux institutions d’utiliser cet argent pour une enquête sur l’agroagriculture qui serait axée sur les besoins des paysan(ne)s et consommateurs, au lieu des multinationales.
Après cet épisode qui a duré 3,5 ans, il est temps maintenant de regarder vers l’avenir.
Nos agriculture et production de nourriture se trouvent devant des défis colossaux. Les différentes protestations paysannes des dernières semaines, le flop du sommet sur le climat et les actions contre le gouvernement du démantèlement social indiquent qu’en tant que société nous devons changer d’urgence de direction, loin de l’agro-industrie polluante et de la loi du plus fort.
Le Field Liberation Movement a l’intention de contribuer en 2015 avec énergie à la lutte contre les OMG dans notre assiette ou dans nos champs, et pour des prix honnêtes pour les agriculteurs et les consommateurs, une enquête indépendante, des nouvelles formes de démocratie et des chaînes de production équitable.