Ce 6 novembre 2014 nous étions plus de 100 000 personnes à prendre la rue, en rejoignant nos forces nous avons manifesté notre colère face aux projets du gouvernement entrant. Mais pas seulement, ce 6 novembre c’était aussi l’occasion de nous rencontrer et d’échanger avec celleux qui à plus long terme lutteront résolument contre les mesures antisociales qu’on nous impose, pour une alternative démocratique qui s’attaque aux vrais responsables de la crise qu’on nous fait payer au prix le plus cher : les capitalistes.
Les Jeunes Anticapitalistes – JAC — ont participé, au nom de la jeunesse et de l’oppression spécifique que le gouvernement nous fait subir (limitation de l’âge, de l’accès, et du montant des allocations « d’insertions » et des compléments aux temps-partiels forcés, recul de l’âge de la retraite et de l’entrée des jeunes sur le marché du travail, stages non rémunérés, contrats précaires, généralisation du travail intérimaire,…), à l’unité des organisations de jeunesse au sein de manifestation (JOC, USE, EGA, jeunes FGTB, jeunes CSC, etc…).
La jeunesse qui manifestait aujourd’hui est loin de correspondre à l’image que le gouvernement voudrait véhiculer ; une jeunesse fainéante, fraudeuse, divisée, criminelle, qui manque d’ambition ou d’expérience,… et elle l’a prouvé en identifiant ses bourreaux et les seuls dont le gouvernement défend les intérêts : les patrons. Ensemble, nous avons occupé la FEB, organisé une assemblée générale où chacun.e était invité à prendre la parole, et condamné la Fédération des Exploiteurs de Belgique pour le carnage social qu’ils mènent afin de leur rappeler que nous ne sommes pas de la chair à patrons !
Notre détermination ne s’éteindra pas tant que les intérêts de la majorité, des plus opprimé.e.s : les femmes, les vieux, les étrangers, les jeunes… ne seront pas représentés et défendus. Il convient donc de vous annoncer que…Ce n’est qu’un début, nous continuerons le combat !
Source : anticapitalisme.be