Situation
► 1) L’année 2014 aura été marquée, en Israël et dans les territoires palestiniens, par l’approfondissement des logiques à l’œuvre depuis deux décennies : renforcement de l’emprise israélienne sur Gaza et la Cisjordanie, poursuite et accélération de la colonisation juive, répression permanente contre les Palestiniens, assauts militaires ponctuels d’une extrême violence, avec une nouvelle étape franchie lors de la dernière attaque sanglante contre Gaza à l’été 2014, étranglement politique et économique de la société palestinienne, radicalisation de la société et du champ politique israéliens.
► 2) Si ces logiques s’inscrivent dans les dynamiques antérieures aux accords d’Oslo (1993-1994), à savoir un long processus de dépossession territoriale et de nettoyage ethnique, à des échelles et des rythmes variés selon la conjoncture, la situation actuelle ne peut être comprise qu’en intégrant les modifications induites par l’entrée dans la période de « l’autonomie palestinienne » : fin de l’occupation directe, par l’armée israélienne, des principales concentrations démographiques palestiniennes ; existence d’un appareil politico-administratif et répressif palestinien (l’Autorité palestinienne) ; marginalisation des réfugiés palestiniens de « l’extérieur ».
► 3) Les contradictions inhérentes au « processus de paix » et donc aux tâches de l’Autorité palestinienne, à savoir l’endiguement des revendications et de la résistance palestiniennes par la redistribution des aides internationales et par la répression tout en n’obtenant, dans le même temps, aucun gain politique réel, ont explosé en septembre 2000 avec la deuxième intifada. Expression du refus, de la part de larges secteurs de la société palestinienne, de rester silencieux face à un processus de réorganisation de l’occupation israélienne frauduleusement nommé « processus de paix » et face à une accélération sans précédent de la colonisation, le mouvement de révolte enclenché en septembre 2000 a rendu d’autant plus visibles les divisions, au sein de la direction de l’Autorité palestinienne, entre, d’une part, les partisans d’un improbable équilibre entre lutte contre l’occupation et coopération avec les autorités d’occupation et, d’autre part, les partisans de l’intégration au dispositif colonial.
► 4) La violence de la répression israélienne, avec la liquidation ou l’arrestation de milliers de résistants, majoritairement issus du Fatah, ont renforcé les courants les plus capitulards de la direction palestinienne, la mort de Yasser Arafat et son remplacement par Mahmoud Abbas consacrant de manière visible ces nouveaux équilibres. Depuis 2005, l’Autorité palestinienne dirigée par Abbas et ses proches (anciens et nouveaux), assume pleinement son rôle de collaborateur des forces d’occupation israéliennes, avec notamment une restructuration des services de sécurité palestiniens sous tutelle des États-Unis. Qui plus est, l’Autorité palestinienne, sous l’impulsion du Premier ministre Salam Fayyad (ancien haut fonctionnaire du FMI), a accéléré et parachevé l’intégration et la soumission de l’économie palestinienne au système capitaliste mondialisé et à son principal représentant local : Israël. S’il existe toujours, au sein de l’appareil de l’Autorité palestinienne, des secteurs nationalistes, issus du Fatah, hostiles à la cogestion avec la puissance occupante, ils sont de plus en plus marginalisés.
► 5) La victoire du Hamas aux élections législatives de 2006 a été une nouvelle expression déformée du refus majoritaire, dans la société palestinienne, de se soumettre aux injonctions occidentales et israéliennes et d’apporter un quelconque soutien politique à la direction capitularde et corrompue de l’Autorité palestinienne. Cette dernière ne se confond pas, aux yeux de la population, avec le Fatah, puisque ce sont bien les dirigeants en vue de l’Autorité palestinienne qui ont été battus lors des élections (scrutin par circonscription), et non le Fatah, qui a obtenu un score à peine inférieur à celui du Hamas au niveau national (scrutin de liste).
► 6) La victoire du Hamas et sa prise de contrôle totale de la bande de Gaza en réponse à la tentative de pustch fomentée par Mohammad Dahlan (dirigeant du Fatah) et soutenue directement ou indirectement par les États-Unis, l’Égypte et Israël, ont exposé le Hamas aux contradictions d’Oslo. Au sein du Mouvement de la résistance islamique, les divisions sont de plus en plus visibles entre, d’une part, les partisans d’une poursuite de la résistance, y compris armée, face à Israël (et donc, conséquemment, d’un affrontement avec la direction Abbas) et, d’autre part, les partisans d’un rapprochement avec la direction Abbas (et donc, conséquemment, d’une paix froide avec Israël).
► 75) Confronté aux mêmes problématiques que le Fatah durant les premières années de l’autonomie, à savoir l’incompatibilité entre (co-)gestion de structures intégrées au dispositif de l’occupation et poursuite de la lutte contre l’occupation, le Hamas a réussi à maintenir son unité en combinant gestion clientéliste du mini-appareil d’État à Gaza et prise en charge, notamment en cas d’agression israélienne, de la lutte armée (au côté des autres organisations palestiniennes mais de manière beaucoup plus visible et étendue). Le Hamas a ainsi pu demeurer légitime auprès, d’une part, de ceux qui ont bénéficié directement de l’institutionnalisation du mouvement (les bénéficiaires de la rente du mini-appareil d’État), partisans d’un apaisement des relations avec Israël et, d’autre part, de certains des secteurs parmi les plus marginalisés (notamment dans les camps de réfugiés), opposés à un tel apaisement.
► 8) Cet improbable équilibre s’appuie en outre sur un discours permettant d’unifier des catégories sociales dont les intérêts matériels sont divergents, voire contradictoires : l’utopie réactionnaire d’un État islamique en Palestine, dont le cadre territorial et temporel demeure volontairement flou. Le référent religieux n’est pas le monopole du Hamas et n’est pas la ligne de clivage politique centrale dans le champ politique palestinien, mais sa centralité et ses traductions dans le projet et les pratiques du Hamas (marginalisation des femmes, substitution du religieux au politique, porosité entre antisionisme et antisémitisme, etc.) soulignent d’autant plus la nécessité, au-delà des nécessaires cadres inclusifs permettant d’unifier, dans le combat quotidien, les divers courants de la résistance, d’une direction politique alternative.
► 9) La gauche palestinienne (FPLP, FDLP, PPP, courant de Mustapha Barghouthi) n’est pas en mesure aujourd’hui de représenter cette alternative. Divisée entre les partisans d’une intégration totale (PPP) ou partielle (FDLP) à l’Autorité palestinienne et les partisans de l’unité nationale entre Hamas et direction Abbas (FPLP), la gauche palestinienne paie le prix de ses ambiguïtés vis-à-vis du « processus de paix » : si, contrairement au PPP, le FDLP et le FPLP se sont formellement opposés aux accords d’Oslo, le légitimisme de leurs directions vis-à-vis de l’OLP les a conduites à taire une partie de leurs critiques et à refuser de prendre en charge la construction d’une « troisième voie », laissant le Hamas apparaître comme la seule opposition crédible à Arafat, puis à Abbas. Face à cette absence de perspectives, nombre de cadres et de militants de la gauche palestinienne se sont peu à peu tournés vers le travail au sein d’ONG qui, quand bien même leurs activités sont souvent essentielles, participent, dans la mesure où ce travail n’est pas articulé à la construction d’une alternative politique, d’un processus de dépolitisation et d’ « ONGïsation » de la société palestinienne.
► 10) En Israël, la radicalisation de la société et du champ politique se poursuit. Les derniers gouvernements, dominés par des forces d’extrême droite, racistes et antidémocratiques, ont poursuivi et accéléré les politiques de colonisation, de répression et de nettoyage ethnique contre les Palestiniens, en Cisjordanie, à Gaza, à Jérusalem mais aussi en Israël même. Le centre et le centre gauche ont accompagné ces évolutions, en participant aux gouvernements de coalition ou en demeurant silencieux et donc complices de ces politiques. Le « mouvement de la paix » paie le prix de son alignement sur le parti travailliste, et seuls de petits groupes anticolonialistes prennent aujourd’hui réellement en charge la lutte contre l’ensemble des dimensions du colonialisme israélien et la solidarité effective avec les Palestiniens. Ils sont malheureusement aujourd’hui très minoritaires dans la société israélienne et font de plus en plus face à la répression et aux intimidations, qu’elles viennent de l’État ou de groupes d’extrême droite.
► 11) L’ensemble de ces évolutions et la dégradation des rapports de forces en défaveur des Palestiniens ne peuvent être comprises et analysées pleinement sans les situer dans les contextes régional et international. L’État d’Israël est en effet pleinement intégré politiquement et économiquement à l’ordre impérialiste mondial, et bénéficie du soutien affirmé ou de l’appui indirect de la quasi-totalité des pays occidentaux. Les tensions qui existent entre l’administration Obama et le gouvernement Netanyahu ne se traduisent par aucune pression sur Israël : les États-Unis, affaiblis dans la région, ne peuvent entrer en confrontation ouverte avec l’allié israélien. Certains États plus critiques de la politique israélienne (Brésil, Turquie, et même Chine) développent quant à eux des liens militaires et commerciaux croissants avec l’État d’Israël. Les récents votes, dans divers pays européens, recommandant la reconnaissance de l’État de Palestine, s’ils témoignent d’une irritation face à la violence, l’arrogance et l’obstination israéliennes et d’un isolement de plus en plus marqué de l’État d’Israël, ne traduisent nullement une modification réelle des rapports de forces diplomatiques. Le processus révolutionnaire arabe, qui avait ouvert la possibilité d’une rupture de l’isolement régional des Palestiniens, traverse une période de reflux avec le développement de la contre-révolution sous toutes ses formes (qu’il s’agisse des régimes ou de l’intégrisme islamique). Le processus n’a pas été défait et la région est loin d’être stabilisée, et de nouveaux développements sont à prévoir, notamment en Syrie et en Égypte, qui pourront avoir un impact sur la situation palestinienne. Mais le reflux bénéficie actuellement à l’État d’Israël, avec des rivalités extrêmes entre les pays arabes et une collaboration intensifiée, pour certains d’entre eux (Égypte, Jordanie, pays du Golfe, etc.), avec Israël. L’isolement des Palestiniens face à un État d’Israël bénéficiant de multiples et puissants appuis souligne d’autant plus la nécessité et la centralité de la solidarité internationale pour modifier les rapports de forces.
Tâches
► 12) Depuis près de trois ans, on a assisté à une inflexion tactique de la part de la direction palestinienne (Abbas), qui a fait le choix d’en appeler directement aux institutions internationales en s’émancipant partiellement du cadre contraignant d’Oslo : demande d’adhésion à l’ONU et aux divers organismes qui lui sont liés, adhésion à la Cour pénale internationale (CPI), tentative de faire adopter une résolution de l’ONU exigeant un calendrier pour un retrait de l’armée israélienne des territoires occupés après 1967, etc. L’échec de cette dernière tentative démontre les limites de cette inflexion tactique, de même que les menaces de sanctions financières qui pèsent sur l’AP, principalement de la part des États-Unis et d’Israël, notamment en cas de démarche approfondie auprès de la CPI, et qui paralyseraient le fonctionnement des institutions palestiniennes.
► 13) Force est toutefois de constater que ces démarches sont révélatrices, de la part d’une partie de la direction palestinienne, d’une prise de conscience des impasses du « processus de paix » et des négociations bilatérales sous arbitrage étatsunien, quand bien même Abbas et ses proches n’envisagent pas explicitement, pour l’instant, une rupture formelle avec les accords d’Oslo, mais plutôt une amélioration du rapport de forces vis-à-vis d’Israël. Ces démarches font en outre écho, de manière déformée, à une aspiration de plus en plus forte au sein de la population palestinienne des territoires occupés : sortir du carcan d’un « processus de paix » qui éloigne chaque jour un peu plus la perspective d’une satisfaction des droits nationaux des Palestiniens.
► 14) C’est notamment ce constat qui a guidé les initiateurs palestiniens de l’appel Boycott-Désinvestissement-Sanctions, lancé en juillet 2005, qui, sans prendre de position sur le type de solution à long terme, prend acte de l’échec de la stratégie négociée et du déséquilibre des rapports de forces, se fixant comme objectif d’isoler, politiquement, économiquement, diplomatiquement, l’État d’Israël, jusqu’à la satisfaction des droits nationaux des Palestiniens. Il s’agit en effet, avec BDS, de sortir de la logique des négociations bilatérales et du « compromis acceptable » pour développer des mécanismes de contrainte à l’égard d’un État d’Israël qui s’obstine à ne pas comprendre un autre langage que celui de la force. Il s’agit également de rompre avec la logique de l’affrontement militaire avec Israël, voie sans issue pour les Palestiniens, et de combiner pressions extérieures et redéveloppement d’un mouvement populaire à l’intérieur.
► 15) La solidarité internationale possède, avec BDS, un outil essentiel pour dénoncer et mettre sous pression non seulement l’État d’Israël, mais aussi les États complices de l’occupation, ainsi que les grandes firmes capitalistes multinationales qui en bénéficient en participant directement ou indirectement à l’exploitation économique des territoires palestiniens. Depuis une dizaine d’années, et a fortiori après les massacres de Gaza à l’hiver 2008-2009, BDS a connu un développement conséquent à l’échelle internationale, devenant une activité centrale du mouvement de solidarité, qui a remporté certaines victoires notables, principalement dans les domaines du boycott et des désinvestissements.
► 16) Les initiateurs palestiniens de la campagne BDS font appel à la créativité et au sens tactique des mouvements de solidarité internationaux afin qu’ils déclinent dans leur pays les différents aspects et niveaux du BDS en fonction des réalités nationales et régionales. Selon les pays et régions, diverses revendications peuvent ainsi être mises en avant, en privilégiant des revendications qui pourraient avoir un impact réel sur Israël : suspension de l’accord UE-Israël, arrêt immédiat de la participation égyptienne au blocus de Gaza et l’ouverture du point de passage de Rafah, embargo sur les armes, fin de la coopération militaire et des collaborations économiques (par exemple dans l’exploitation du gaz en Méditerranée), la libération des prisonniers – en particulier des enfants emprisonnés, etc. L’essentiel est, au-delà des adaptations tactiques, de refuser toute concession sur le fond : BDS ne cessera qu’avec la satisfaction pleine et entière de l’ensemble des droits nationaux des Palestiniens, qu’il s’agisse des Palestiniens des territoires occupés depuis 1967, des Palestiniens d’Israël ou des Palestiniens de l’exil.
► 17) Au travers et au-delà de la campagne BDS, nous devons tout particulièrement mettre l’accent sur le renforcement des contacts, des liens et des partenariats de diverses composantes du mouvement social et du mouvement ouvrier avec leurs homologues palestiniens, qu’il s’agisse des syndicats ouvriers, du mouvement paysan, du mouvement féministe, du mouvement LGBTI, des mouvements pour les droits humains, des mouvements chrétiens progressistes, etc. Ces partenariats bénéficient directement aux Palestiniens en rompant les logiques d’isolement et permettent en outre aux mouvements de solidarité de s’ancrer plus profondément dans les dynamiques sociales et politiques nationales et régionales en élargissant son assise et son audience. Le chaos créé par les contre-révolutions dans la région a renforcé les logiques d’exode de réfugiés palestiniens en direction, notamment, de l’Europe : la prise en compte de cette nouvelle donnée doit être une préoccupation du mouvement de solidarité, en lien avec les mouvements de défense des droits des migrants et des réfugiés. La criminalisation du mouvement BDS et, plus largement, du mouvement de solidarité, entre autres et notamment en France, est également une donnée nouvelle à laquelle nous devons faire face en construisant des mobilisations aussi larges et massives que possible.
► 18) Nous devons bien évidemment combattre toute forme de racisme au sein du mouvement de solidarité avec les Palestiniens, qu’il s’agisse de l’islamophobie ou de l’antisémitisme, ainsi que toute collaboration avec des forces d’extrême droite. Les récents événements de Paris et de Copenhague, au cours desquels des juifs ont été délibérément assassinés, soulignent d’autant plus la nécessité de lutter contre toute forme de stigmatisation sur des bases religieuses ou ethniques, et l’importance de la présence des mouvements et réseaux juifs anti-occupation au sein du mouvement de solidarité. Ceci implique de développer un mouvement de solidarité ferme sur les principes, sans qu’il renonce toutefois, dans les pays impérialistes, à être inclusif et proactif vis-à-vis des populations de culture arabe et/ou musulmane, qui représentent souvent l’un des principaux viviers de la solidarité. Il s’agit donc d’envisager (ou d’approfondir) la collaboration avec les forces représentatives de ces populations, y compris les forces et associations musulmanes, dans la mesure où l’unité est possible sans renoncer aux principes fondamentaux, notamment le rejet de toute confessionnalisation de la question palestinienne et le refus de toute instrumentalisation religieuse de la solidarité.
► 19) Enfin, il est important de tisser et développer des liens avec les forces de la gauche palestinienne, dans leur diversité, sans poser de conditions préalables. Un tel dialogue devrait se concentrer, d’une part, sur les formes de collaboration possible au sein du mouvement de solidarité internationale et, d’autre part, sur les perspectives de recomposition de la gauche anti-impérialiste à l’échelle régionale et internationale et sur la contribution que nous pouvons y apporter, notamment en y défendant notre point de vue marxiste révolutionnaire. À cet égard, les réunions et déclarations conjointes des organisations de la gauche révolutionnaire de la région, quand bien même nous pouvons les juger imparfaites et/ou insuffisamment représentatives, sont un point d’appui important : à nous de les populariser, de les renforcer et de les élargir, dans le respect du pluralisme et des désaccords tactiques. Dans le mouvement de solidarité avec les Palestiniens, nous devons combattre toute tentative de mise en opposition du processus révolutionnaire régional et de la lutte palestinienne, en rappelant notamment l’hostilité historique des régimes de la région aux revendications palestiniennes, et en soulignant la complémentarité entre la lutte contre Israël et la lutte contre les régimes. La combinaison entre la lutte palestinienne et les autres luttes pour l’émancipation doit également faire l’objet d’une valorisation particulière dans notre système de formation, y compris et notamment les écoles de l’IIRF [1].
► 20) Dans toutes ces luttes et discussions, nous porterons les revendications énumérées dans la résolution du Congrès mondial de 2010 :
« – retrait, total, immédiat et inconditionnel de l’armée israélienne, des territoires occupés depuis 1967, y compris Jérusalem-Est ;
démantèlement de l’ensemble des colonies de peuplement construites depuis 1967 ;
destruction du mur de séparation ;
libération des prisonniers politiques détenus par Israël ;
levée immédiate et sans conditions du blocus contre Gaza
comme premier pas sur le chemin d’une solution politique fondée sur l’égalité des droits.
Nous soutenons toutes les formes de lutte du peuple palestinien pour la satisfaction de ses droits :
droit à l’autodétermination sans ingérence extérieure ;
droit au retour des réfugiés ou à la compensation pour ceux qui le désirent ;
droits égaux pour les Palestiniens de 1948.
Au-delà, nous réaffirmons ici la nécessité, pour l’émancipation des peuples arabes, du démantèlement de l’État sioniste, incarnation d’un projet colonial et raciste au service de l’impérialisme, et ce au profit d’une solution politique dans laquelle tous les peuples de la Palestine (palestinien et juif israélien) puissent vivre ensemble dans l’égalité totale des droits ».
Source : ESSF