Suite à la montée de l’extrême droite en Europe, les JOC, révolté.e.s, ont lancé un appel à une manifestation à Bruxelles. Rapidement plusieurs organisations de jeunes (dont les Jeunes Anticapitalistes ) ont signé l’appel et ont mobilisé de leurs côtés.
Il s’agissait d’un rassemblement Place du Luxembourg. La LCR était présente!Lorsque nous sommes arrivés (un peu en avance) nous avons remarqué que la foule était de plus en plus grande. Les slogans étaient scandés de toutes parts : « Pas d’fachos dans nos quartiers et pas d’quartiers pour les fachos », « La jeunesse emmerde le Front National », « 1ère, 2ème, 3ème génération ! Nous sommes tous des enfants d’immigrés » , …
Des militant.e.s? Non pas seulement, mais la population bien consciente des manœuvres en marche. Depuis quelques années, les partis au pouvoir, dont la dite « gauche » traditionnelle, imposent des mesures antisociales pour sauver les responsables de la crise, et on le paie tous les jours (au prix de nos droits fondamentaux, de nos retraites,etc). A l’heure où la gauche est divisée, l’extrême droite gagne du terrain en désignant les boucs-émissaires les plus vulnérables : les étrangers, les femmes, les jeunes,etc.
Le peuple uni ne sera jamais vaincu.
De plus en plus nombreu.ses.x à ce rassemblement, nous avons décidé spontanément de nous déplacer vers les institutions qui trinquent tous les jours à notre mauvaise santé et le cortège s’est dirigé vers la commission européenne. 2500 personnes, le poing levé, criant ensemble « résistance internationale contre le fascisme et le capital! ». La police nous attendait, elle s’est rapidement rangée en ligne (avec les boucliers) devant les portes, de peur que l’on essaye de rentrer. Notre but n’étant pas de rentrer, nous nous sommes assis.es par terre et avons organisé plusieurs prises de paroles. Ce que l’on retire des prises de parole c’est l’envie de se battre contre ces politiques qui divisent les plus faibles, l’envie de se battre contre les vrais responsables de la misère et l’exploitation. Et c’est d’une même voix que nous avons clôturé l’assemblée, en criant que « ce n’est qu’un début, continuons le combat! »