Les travailleurs de Belgique n’ont jamais produit autant de richesses qu’aujourd’hui. Pourtant les organisations patronales et les différents gouvernements martèlent qu’il faut se serrer la ceinture.
Par contre, pour les grandes entreprises, il y a toujours de nouveaux cadeaux offerts (impôts plancher, baisses des cotisations sociales, subsides…). Jamais elles n’auront fait autant de profits et payé aussi peu d’impôts. Les grosses fortunes, toujours plus nombreuses et toujours plus remplies ne sont pas mises à contribution.
De nombreux pays en Europe ont mis en place cette politique de cadeaux pour les plus riches et d’austérité pour les travailleurs. Nulle part, elle ne fonctionne. Partout elle conduit à un recul social et un recul économique sans précédent. Il devient urgent d’inverser la logique actuelle.
Tous les acquis sociaux d’aujourd’hui ont été obtenus grâce à la lutte des syndicats et des travailleurs. Il est temps d’agir.
Nos salaires sont avant-tout de l’oxygène pour nos familles et l’économie
Pas de nouveaux chipotages à l’index, pas de saut d’index,… ; Arrêt du blocage salarial et liberté de négociation).
Pourquoi travailler encore plus longtemps, plus durement et avec plus de flexibilité, alors qu’autant de (jeunes) travailleurs sont au chômage?
Pas d’allongement des carrières. Pas de nouveaux reculs de l’âge de la (pré)pension. Stop aux mini-jobs et à l’hyper-flexibilité.
C’est aux responsables de la crise de payer la facture. Pas à ceux qui la subissent.
Aucune nouvelle taxe, ni augmentation des impôts sur les travailleurs. Impôt sur la fortune et suppression des intérêts notionnels. Pas d’augmentation du prix des services publics.
Les droits syndicaux sont une condition de notre protection sociale.
Pas de services minimum. Pas d’intervention des tribunaux dans les conflits sociaux.
Des services publics et un secteur non-marchand forts pour une société plus juste.
Arrêt de la casse dans les services publics. Pas de privatisations. Plus de moyens pour les services publics et le secteur non-marchand. Pas de démantèlement du statut et des conditions de travail.