4e effective à la Chambre dans le Hainaut. 54 ans. Médecin spécialiste dans les hôpitaux publics de Charleroi. « Pas touche à la Sécu ! »
Depuis les années 80, la révolution néo-libérale a permis à une classe d’hyper riches (1 à 5 % de la population mondiale) de se libérer de leur contribution par l’impôt au financement des Etats. Cet enrichissement aux dépens de la population, étalé sur les 20 à 30 dernières années, a contribué de manière inadmissible à l’endettement des Etats. A ce manque à gagner pour nos populations, se sont ajoutées, en 2008, les dettes privées des banques (2 000 milliards dans l’Union Européenne).
Ces dettes illégitimes sont le prétexte utilisé par notre classe politique pour faire peser sur l’ensemble de la population des économies structurelles : leur fameuse austérité. Nos représentants politiques appliquent cette austérité sans pitié en diminuant le « coût du travail », en démantelant les services publics (sous-financement, privatisation) et en attaquant les acquis de la Sécurité sociale donc, aussi, les soins de santé.
La sécurité sociale fait partie de notre patrimoine commun. Elle est un outil formidable de redistribution des richesses. « Pas touche à la sécu ».